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Marbre Gallo-Romains

Journée de Besançon 1999

VILLARDS-D'HERIA (Jura)2000

     

Le Sanctuaire Gallo-Romain et Lac d'Antre.

  

   Etude de la provenance des matériaux récoltés sur deux sites gallo-romains

Pour voir les photos des échantillons de marbre, cliquer sur les numéros des échantillons dans le texte exenple.
Echantillon n° 95-08 (Villards-d’Héria)

 Sanctuaire de Villards-d’Héria (Jura)

 

  DECROUEZ Danielle, Conservateur en chef, Muséum d’Histoire naturelle, 1 route de Malagnou, CP 6434, 1211 Genève 6, Suisse

LE PENNEC Robert, Archéologue bénévole, 11 rue du Belvédère, 39200 Saint-Claude, France

PROZ Pierre-Alain, Assistant, Muséum d’Histoire naturelle, 1 route de Malagnou, CP 6434, 1211 Genève 6, Suisse

Ce travail a été soutenu par le Fonds national suisse de la Recherche scientifique (n° 20-43351.95).

 ésumé : Les roches étudiées proviennent de deux sites gallo-romains (Ier et IIe siècles après J.-C.) : celui de l’école Granvelle à Besançon (Doubs) et celui du sanctuaire de Villards-d’Héria près de Moirans-en-Montagne (Jura). Le lieu de provenance probable des échantillons a été identifié en analysant leur microfaciès. Pour les marbres blancs, deux examens supplémentaires ont été effectués : l’étude avec un microscope de cathodoluminescence et l’analyse des isotopes stables du carbone et de l’oxygène.

Notre étude a montré que les dallages mesurant entre 2 et 3 centimètres d’épaisseur ont été confectionnés dans des roches d'origine locale. Le matériau employé pour les moulures travaillées ou les plaquettes dont l’épaisseur est inférieure au centimètre et qui furent utilisées pour la décoration a été importé de contrées plus ou moins lointaines.

 

Abstract : The rocks have been collected within two gallo roman sites (I and II after J.-C.) : the site of the School Granvelle at Besançon (Dpt Doubs) and the site of the Sanctuary of Villards-d’Héria near Moirans (Dpt Jura). The analysis of microfacies was applied in order to determine the origin of the various samples. Two complementary tools were used for the characterization of marbles : the cathodoluminescence microscopy and stable isotopes of carbon and oxygen.

Our study has determined a local origin for the covering-paving material (thickness betwen 2 and 3 cm). The material for the ornament and the thin pavements (thickness under 1 cm) has been introduced from other countries.

 1. Introduction

L’identification du lieu de provenance probable des roches a été réalisée en observant leur microfaciès. Pour les marbres blancs, l’étude du cathodomicrofaciès avec un microscope de cathodoluminescence et l’analyse des isotopes stables du carbone et de l’oxygène ont été faites (Ramseyer et al. 1989, Barbin et al. 1988, Barbin et al. 1992).

Parmi les échantillons de roches récoltés, il a été déterminé :

- des « porphyres vert antique » : Besançon-Ecole Granvelle et Villards-d’Héria,

- des « porphyres rouge antique » : Besançon-Ecole Granvelle,

- des dolérites : Besançon-Ecole Granvelle et Villards-d’Héria,

- des « granites » : Besançon-Ecole Granvelle,

- des ophicalcites : Besançon-Ecole Granvelle et Villards-d’Héria,

- des marbres au sens strict du terme (calcaires ou dolomies métamorphisés) : Besançon-Ecole Granvelle et Villards-d’Héria,

- des calcaires, des dolomies et autres roches sédimentaires : Besançon-Ecole Granvelle et Villards-d’Héria.

2. Les « porphyres vert antique »

  Echantillon n° 95-08 (Villards-d’Héria)

Trachy-labradorite porphyrique vert foncé avec des taches vert clair.

Minéraux : feldspaths (phénocristaux altérés), pâte hyaline épidotisée, chlorite.

Cette roche est identique à l’échantillon type de Belfahy.

Origine probable : Vosges ou Grèce.

Les trachy-labradorites porphyriques, des roches magmatiques volcaniques, sont largement représentées dans le massif des Vosges, près de Plancher-les-Mines (Haute-Sâone) [ « Porphyre vert antique de Belfahy »] , de Bourbach-le-Haut (Haut-Rhin) [ « Porphyre vert antique de Bourbach-le-Haut »] , au lieu-dit « la Pierre écrite » près du col de Chantoiseau et dans les environs de Ternuay-Melay-et-Saint-Hilaire (Haute-Sâone) [ « Porphyre de Ternuay » des anciens auteurs] . La Grèce est également bien connue pour l'exploitation et l'exportation de ces roches (Pe-Piper 1982 : 77-79 ; Borghini 1989 : 279). Faute d'argument pour discriminer les deux régions, nous n'excluons pas la Grèce comme autre lieu d'origine possible.

 

3. Les « porphyres rouge antique »

 4. Les dolérites

Echantillon n° 95-03 (Villards-d’Héria)

Dolérite vert foncé avec des taches blanches.

Minéraux : feldspaths (altérés), pyroxènes (altérés), amphiboles, chlorite.

Cette roche est difficile à identifier car les minéraux primaires ont été remplacés par des minéraux d’altération.

Origine probable : Vosges ou Morvan.

Echantillon n° 95-09 (Villards-d’Héria)

Dolérite vert foncé avec des taches blanches.

Minéraux : feldspaths (altérés), pyroxènes (altérés), amphiboles, chlorite.

Cet échantillon présente une altération plus forte que le 95-03.

Origine probable : Vosges ou Morvan.

Ces roches magmatiques étant présentes dans les Vosges, dans la haute vallée de l’Ognon entre Mélisey et Ternuay (Haute-Sâone), nous proposons cette région comme lieu d’origine. Il ne faut toutefois pas exclure le Morvan (Massif central) qui comporte également des dolérites.

 

5. Les « granites »

6. Les ophicalcites

  Echantillon n° 95-04 (Villards-d’Héria)

Ophicalcite gris-vert avec des passées vert clair et blanches.

Minéraux : antigorite, chrysotile, calcite, chlorite, oxydes.

Origine probable : Val d’Aoste ou région du Montgenèvre (Alpes, Italie).

Echantillon n° 95-06 (Villards-d’Héria)

Ophicalcite gris-vert avec des passées vert clair et blanches.

Minéraux : antigorite, chrysotile, calcite, chlorite, oxydes.

Origine probable : Val d’Aoste ou région du Montgenèvre (Alpes, Italie).

Echantillon n° 95-10 (Villards-d’Héria)

Ophicalcite gris-vert avec des passées vert clair et blanches.

Minéraux : antigorite, chrysotile, calcite, chlorite, oxydes.

Origine probable : Val d’Aoste ou région du Montgenèvre (Alpes, Italie).

Les ophicalcites sont présentes dans les grandes masses ophiolitiques alpines qui affleurent dans le Val d’Aoste et sur le versant italien du col du Montgenèvre, des zone situées près d’anciennes voies romaines importantes. C’est la raison pour laquelle nous avançons ces deux régions comme lieu d’origine possible.

Dans le Val d’Aoste, les carrières les plus connues sont situées entre Châtillon et Pont-Saint-Martin (Pietre Naturali Marmi E Graniti 1992 : 98-100).

Sur le versant italien du col du Montgenèvre, les carrières se trouvent au-dessus de Cesana Torinese. Elles sont exploitées depuis fort longtemps (Dumon 1971-75).

D’autres affleurements d’ophicalcites existent dans la chaîne alpine mais, en raison de leur éloignement des voies romaines principales, nous ne les citons pas.

Le « Vert antique » exploité en Thessalie (Province de Larissa, carrières d’Aliphaka, d’Omorphocori, de Kastri et du Monte Tiseo) présente un faciès bréchique avec un fort pourcentage de fragments de marbre blanc généralement auréolés de vert ; un caractère qui permet de le différencier des ophicalcites du Val d’Aoste (Pietre Naturali Marmi E Graniti 1992 : 98-101). Si nous n’avons pas écarté l’origine grecque pour l’échantillon 97-13 K, c’est en raison de sa petite taille et des caractéristiques précisées ci-dessus.

 7. Les marbres

 Echantillon n° 95-01 (Villards-d’Héria)

Marbre gris-blanc calcitique.

Texture hétéroblastique.

Cathodomicrofaciès hétérogène, brun-rouge avec une luminescence d’intensité moyenne. Présence de grains non luminescents.

d 13C 3,28

d 18O -4,20

Origine probable : Villette (Alpes, Savoie, France).

Echantillon n° 95-02 (Villards-d’Héria)

Marbre rubané gris calcitique.

Minéraux accessoires : albite, micas blancs (muscovite ou phengite), chlorite, épidote.

Texture hétéroblastique.

Cathodomicrofaciès hétérogène, brun-rouge avec une luminescence de forte intensité. Présence de grains non luminescents.

d 13C 2,68

d 18O -3,05

Origine probable : Villette (Alpes, Savoie, France).

Echantillon n° 95-07 (Villards-d’Héria)

Marbre blanc calcitique avec des passées gris-vert.

Texture homéoblastique.

Cathodomicrofaciès très hétérogène, bleu et brun-orange avec une luminescence de faible intensité. Présence de grains non luminescents.

d 13C 3,17

d 18O -2,68

Origine probable : Villette ? (Alpes, Savoie, France).

Echantillon n° 95-20 (Villards-d’Héria)

Marbre blanc calcitique avec des passées violacées.

Minéral accessoire : albite.

Texture hétérogène cataclastique.

Cathodomicrofaciès hétérogène, brun-orange à brun rougeâtre avec une luminescence de forte intensité. Des plages sont non luminescentes.

d 13C 2,48

d 18O -8,88

Origine probable : Villette (Alpes, Savoie, France).

Echantillon n° 95-22 (Villards-d’Héria)

Marbre blanc calcitique avec des passées grises.

Minéral accessoire : albite.

Texture homéoblastique.

Cathodomicrofaciès homogène, brun-orange avec une luminescence d’intensité moyenne.

d 13C 2,49

d 18O -1,82

Origine probable : Carrare (Italie).

Echantillon n° 95-23 (Villards-d’Héria)

Marbre blanc calcitique.

Texture homéoblastique.

Cathodomicrofaciès homogène, brun-orange avec une luminescence d’intensité moyenne.

d 13C 2,42

d 18O -1,70

Origine probable : Carrare (Italie).

Echantillon n° 95-24 (Villards-d’Héria)

Marbre blanc-gris calcitique.

Texture homéoblastique.

Cathodomicrofaciès légèrement hétérogène, variant du jaune au marron en passant par le brun-orange. En général, la luminescence est de forte intensité. Quelques grains ne sont pas luminescents.

d 13C 1,97

d 18O -2,87

Origine probable : Carrare (Italie).

Echantillon n° 95-25 (Villards-d’Héria)

Marbre blanc calcitique et dolomitique.

Minéral accessoire : albite.

Cathodomicrofaciès hétérogène, jaune à brun-orange avec des plages rouges correspondant à de la dolomie et une luminescence de forte intensité.

d 13C 2,21

d 18O -2,90

Origine probable : Carrare (Italie).

Echantillon n° 95-26 (Villards-d’Héria)

Marbre blanc calcitique veiné de gris.

Texture hétéroblastique.

Cathodomicrofaciès homogène, bleu foncé avec une luminescence de très faible intensité.

d 13C 3,36

d 18O -2,67

Origine probable : non identifiée.

Echantillon n° 95-29 (Villards-d’Héria)

Marbre blanc calcitique veiné de gris.

Minéral accessoire : albite.

Texture homéoblastique.

Cathodomicrofaciès légèrement hétérogène, variant du jaune au brun-orange avec une luminescence d’intensité faible à forte.

d 13C 2,27

d 18O -3,01

Origine probable : Carrare (Italie).

Echantillon n° 95-31 (Villards-d’Héria)

Marbre blanc calcitique avec des veines violacées.

Minéral accessoire : albite.

Texture cataclastique.

Cathodomicrofaciès hétérogène, rouge-orange avec une luminescence de forte intensité. Présence de zones non luminescentes.

d 13C 2,57

d 18O -7,23

Origine probable : Villette (Alpes, Savoie, France).

Echantillon n° 95-33 (Villards-d’Héria)

Marbre blanc calcitique.

Texture homéoblastique.

Cathodomicrofaciès homogène, brun-orange avec une luminescence de forte intensité.

d 13C 2,05

d 18O -1,95

Origine probable : Carrare (Italie).

Echantillon n° 95-34 (Villards-d’Héria) (fig. 6 a et b)

Marbre blanc calcitique.

Texture homéoblastique.

Cathodomicrofaciès homogène, brun-orange avec une luminescence de forte intensité.

d 13C 2,10

d 18O -1,72

Origine probable : Carrare (Italie).

Dans ce groupe, nous avons réuni les marbres au sens géologique du terme, c’est-à-dire des calcaires et des dolomies métamorphisés.

Les marbres, auxquels nous avons attribué comme lieu d'origine probable Carrare (Italie), montrent le cathodomicrofaciès tout à fait caractéristique des marbres de cette région. Les valeurs isotopiques qui se trouvent dans le champ de celles de Carrare (Barbin et al. 1992) corroborent notre détermination.

De nombreux échantillons présentent les caractéristiques des marbres de la région de Villette (Alpes, commune d’Aime, Savoie, France). Ces résultats sont confirmés grâce à notre étude actuellement en cours sur les marbres de cette zone. Cependant, dans certains cas, nous avons jugé utile d’émettre des réserves.

Quelques marbres présentent de grands cristaux, nous leur attribuons comme origine possible la région du Val Senestre dans le massif des Ecrins (Alpes, France). Ce lieu a été exploité par les Romains, mais notre banque de données ne comporte pas suffisamment de cathodomicrofaciès pour nous permettre d’être affirmatifs.

Le lieu de provenance de quelques pièces n’a pas été identifié. L’échantillon 97-10 B (Besançon-Ecole Granvelle) présente beaucoup d’analogies (cathodomicrofaciès et valeurs isotopiques) avec le marbre de Marmara (Turquie). Cependant si nous pensons qu’il est imprudent de proposer cette origine, elle n’est toutefois pas à exclure. Le cathodomicrofaciès de l'échantillon 97-13 F (Besançon-Ecole Granvelle) montre des similarités avec ceux des marbres de la mer Egée.

 

8. Les roches sédimentaires

   Echantillon n° 95-05 (Villards-d’Héria)

Calcaire fin dolomitisé gris.

Aucun microfossile n’a été observé.

Origine probable : locale (Portlandien du Jura, France).

Echantillon n° 95-12 (Villards-d’Héria)

Calcaire rougeâtre.

Minéraux accessoires : albite, oxydes.

Les oxydes sont concentrés dans de minces couches noires qui confèrent une certaine schistosité à la roche.

Origine probable : non identifiée.

Echantillon n° 95-13 (Villards-d’Héria)

Calcaire fin violacé.

Minéral accessoire : albite.

Les cristaux d’albite sont concentrés dans les fractures recristallisées. Similaire à 95-27, mais avec une granulométrie un peu plus fine et une fracturation moins intense.

Origine probable : non identifiée.

Echantillon n° 95-14 (Villards-d’Héria)

Calcaire bioclastique et oolithique dolomitisé, rose.

Les bioclastes sont des coraux et des dasycladales.

Origine probable : locale (Kimméridgien du Jura, France).

Echantillon n° 95-15 (Villards-d’Héria)

Calcaire bioclastique dolomitisé, rouge-brun moucheté de blanc.

La dolomite se trouve sous forme d’ankérite. Les bioclastes sont des débris d’échinodermes.

Origine probable : non identifiée.

Echantillon n° 95-21 (Villards-d’Héria)

Calcaire oolithique dolomitisé, brun-rouge.

Les bioclastes sont des débris d’échinodermes et de bivalves.

Origine probable : locale (Kimméridgien du Jura, France).

Echantillon n° 95-27 (Villards-d’Héria)

Calcaire brun-rose veiné de blanc.

Minéral accessoire : albite.

Origine probable : non identifiée.

Echantillon n° 95-28 (Villards-d’Héria)

Brèche calcaire gris-rose avec des passées brunâtres.

Des débris de calcaires bioclastiques très recristallisés sont noyés dans une matrice calcaire micritique.

Origine probable : locale (Kimméridgien du Jura, France).

Echantillon n° 95-30 (Villards-d’Héria)

Calcaire blanc-gris avec des veines violacées.

Minéraux accessoires : albite, oxydes.

Origine probable : non identifiée.

Echantillon n° 95-32 (Villards-d’Héria)

Calcaire bioclastique blanc-beige.

Les bioclastes sont essentiellement des foraminifères et des dasycladales. Présence d’oolites.

Origine probable : locale (calcaire urgonien proche du Pratz typique, Jura, France).

La majorité des roches sédimentaires sont d’origine locale (Jura, France). Pour quelques échantillons, nous n’avons pas proposé de provenance : ils sont vraisemblablement également d’origine locale mais nous n’avons aucun argument pour le certifier.

Un certain nombre d’échantillons de calcaires dolomitiques présentent une caractéristique bien particulière, ils comportent de l’albite avec une macle spéciale, la « Macle du Roc tourné ». Cette dernière a été définie dans les dolomies triasiques de la vallée de l’Arc en amont de Modane, plus précisément au lieu-dit « le Roc tourné ». Certes, il existe de très nombreux autres gisements carbonatés où l’albite est présente avec ce type de macle, surtout dans les calcaires plus ou moins dolomitiques du Trias briançonnais de la Vanoise au Mercantour (Bocquet 1974 : 154). Ces affleurements étant éloignés des principaux axes romains, nous pensons que le lieu d’origine probable se situe plutôt dans la région de Modane.

 

9. Conclusion.

Si le lieu de provenance de toutes les roches n’a pas été identifié, cette étude appelle quelques remarques. Les dallages mesurant entre 2 et 3 centimètres d’épaisseur sont d’origine locale (Jura, France). Les moulures travaillées ou les plaquettes d’épaisseur inférieure au centimètre et qui ont été utilisées pour la décoration ont été importées.

Les régions d’importations proposées sont :

- les Vosges ou le Morvan (France),

- le Val d’Aoste ou le versant italien du Montgenèvre (Alpes, Italie),

- la région de Carrare (Apennin, Italie),

- la région de Villette (Alpes, Savoie, France)

- le Val Senestre (Alpes, massif des Ecrins, Isère, France),

- la vallée de l’Arc en amont de Modane (Alpes, Savoie, France).

Pour certains échantillons, nous n’avons pas exclu une origine beaucoup plus lointaine : Egypte, Grèce et Turquie.

 

 

Références bibliographiques.

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Barbin 1988 : BARBIN (V.), RAMSEYER (K.), DECROUEZ (D.) et al.- Caractérisation des marbres blancs par cathodoluminescence. 12e Réunion des Sciences de la Terre, Lille 1988 - Soc. Géol. Fr. édit., Paris.

Barbin 1992 : BARBIN (V.), RAMSEYER (K.), DECROUEZ (D.) et al.- Cathodoluminescence of white marbles : an overview. Archaeometry, t. 34, vol. 2, 1992, p. 175-183.

Bocquet 1974 : BOCQUET (J.).- Etudes minéralogiques et pétrologiques sur les métamorphismes d’âge alpin dans les Alpes françaises. Thèse Université scientifique et médicale de Grenoble. Grenoble, vol. 1-2, 1974.

Borghini 1989 : BORGHINI (G.).- Marmi Antichi. De Luca Edizione d’Arte, Roma, 1989. 342 p.

Dumon 1971-1975 : DUMON (P.).- Les matériaux naturels de décoration en Italie depuis un siècle. Le Mausolée, t. I, Arts et techniques des roches de qualité, Givors.

Jounin 1996 : JOUNIN (S.).- Document final de synthèse et de surveillance archéologique de travaux, Fouilles Ecole Granvelle à Besançon, site n° 25 056 060.- 1996.

Klemm 1990 : KLEMM (D.), KLEMM (R.).- Roches et exploitation de la pierre dans l’Egypte ancienne. In : Pierre éternelle. Du Nil au Rhin. Carrières et préfabrication. Crédit Communal au passage 44 (Bruxelles), 1990, p. 23-36.

Lazzarini 1992 : LAZZARINI (L.).- Des Pierres pour l’Eternité : Les granits utilisés dans l’antiquité classique. Les Dossiers d’Archéologie, n° 173, Juillet-Août 1992, p. 58-67.

Pe-Piper 1982 : PE-PIPER (G.), PANAGOS (A.G.), PIPER (D.J.W.) et al.- The (?) mid Triassic volcanic rocks of Lakonia, Greece. Geological Magazine, n° 119, vol. 1, 1982, p. 77-85.

Ramseyer 1989 : RAMSEYER (K.), FISCHER (J.), MATTER (A.) et al.- A cathodoluminescence microscope for low intensity luminescence. Journal of Sedimentary Petrology, t. 59, vol. 4, 1989, p. 619-622.

Théobald 1974 : THEOBALD N., THIEBAUD J., BERNATZKY M. (1974).- Notice explicative carte géol. France (1/50 000) feuille GYROMAGNY (411) - Orléans : Bureau de recherches géologiques et minières, 23 pages. Carte géologique par GUINTRAND Y. et al. (1974).

  

Fig. 1 a et b : Echantillon n° 97-6 (u.s. 2026) (Besançon-Ecole Granvelle).

Marbre du Val Senestre ? (Alpes, massif des Ecrins, Isère, France).

a : Microphotographie en lumière transmise.

b : Microphotographie en cathodoluminescence (temps d'exposition 8 secondes).

Grossissement :

Fig. 2 a et b : Echantillon n° 97-9 (u.s. 2041) (Besançon-Ecole Granvelle).

Marbre vraisemblablement originaire de Villette (Alpes, Savoie, France).

a : Microphotographie en lumière transmise.

b : Microphotographie en cathodoluminescence (temps d'exposition 120 secondes).

Grossissement :

Fig. 3 a et b : Echantillon n° 97-10 B (décapage) (Besançon-Ecole Granvelle).

Marbre dont l'origine n'a pas été identifiée. Peut-être originaire de Marmara en Turquie ?

a : Microphotographie en lumière transmise.

b : Microphotographie en cathodoluminescence (temps d'exposition 180 secondes).

Grossissement :

Fig. 4 a et b : Echantillon n° 97-12 B (décapage) (Besançon-Ecole Granvelle).

Marbre de Villette (Alpes, Savoie, France).

a : Microphotographie en lumière transmise.

b : Microphotographie en cathodoluminescence (temps d'exposition 30 secondes).

Grossissement :

Fig. 5 a et b : Echantillon n° 97-12 M (décapage) (Besançon-Ecole Granvelle).

Marbre de Villette (Alpes, Savoie, France).

a : Microphotographie en lumière transmise.

b : Microphotographie en cathodoluminescence (temps d'exposition 8 secondes).

Grossissement :

Fig. 6 a et b : Echantillon n° 5-34 (Villards d'Héria).

Marbre de Carrare (Apennin, Italie).

a : Microphotographie en lumière transmise.

b : Microphotographie en cathodoluminescence (temps d'exposition 15 secondes).

Grossissement :

 

 

 

 

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